JOUR 1
Départ de la gare routière de Toulouse à 10:30hs. Le bus est à l'heure et nous embarquons sans problème
comme une vingtaine d'autres passagers.
Nous remarquons de suite que
l'équipe de chauffeurs ( 2 personnes) est nettement moins sympathique que nous
! ou " Bienvenue les gars " une
description de nos escales ou du mode
d'emploi des WC ou du Wifi, Rien, Niet, Queudal, on démarre et voilà tout !
Inutile de s'attendre à un "Bonjour tout le monde" ,
Le bus est confortable, moderne
mais bon, ce n'est pas non plus du Whaouuu la bête ! Comme d'habitude dans presque tous les bus, et
on ne sait pas pourquoi, l'horloge centrale n'est pas à l'heure. Seulement deux
heures et quart d'avance.
Les paysages s'enchaînent et
traversons les Pyrénées . C'est beau ( pas autant que moi) mais c'est beau
quand même. ( notez que je suis d'excellente humeur!)
Madame s'en fou, elle dort !
Je la réveille donc pour qu'elle
puisse profiter un peu du paysage.Il n'y a pas ça au Paraguay ( son pays d'origine) alors..debout
Sonia...profite !
Petite halte à Tarbes. Cinq
minutes, le temps que des passagers descendent et d'autres montent. Puis Pau, même chose. Nous avons laissé plus
de passagers que nous n'en avons pris. Résultat, sur un total de 50 sièges
seulement 13 étaient occupés.
Pour détendre l'atmosphère voilà
que la douane nous tombes dessus avec un contrôle surprise. Garez-.vous là s'il-vous-plaît
!
Ce fut une fois encore une
occasion pour admirer le "professionnalisme" des parties
intéressées.
_ ( le douanier) Bonjour !
Allez nous allons dormir, nous
verrons la suite demain !
Petite anecdote à l'arrêt de Pau.
Trois passagers désirent monter mais voilà qu'il y a eu un sac de nœud pour les
réservations et ils avaient une réservation pour le lendemain alors qu'ils
voulaient voyager aujourd'hui. Réaction de notre sympathique chauffeur; NON NON
je peux pas vous prendre c'est pour demain! Oui mais, il y a eu une confusion
et patati et patata..
Le Chauffeur appelle la centrale et explique le topo. Comme tout
bon espagnol qui se respecte, notre chauffeur parle haut et fort HOMBRREE donc tous
le bus a eu le privilège d'écouter:
La centrale Flixbux, refuse de
les faire monter car aujourd'hui le prix est plus cher que demain donc si nos
aventuriers veulent poursuivre, il faut rajouter 70 euros par personne! Moralité les trois zigottos ne sont pas montés
et nous sommes repartis. Maintenant je rigole lorsque sur les publicités en
tout genre on vous bassine avec le "confort du client", la sécurité
d'abord", " nous sommes là pour vous" etc.. La vérité est qu'ils
s'en foutent royalement du client et ne pensent qu'à leur business. Et en plus
ils pensent mal car, cela ne leur aurait vraiment rien couté de les laisser
monter étant donné que le bus était pratiquement vide jusqu'à Madrid. Ils
auraient au moins gagné l'estime de leur clients. Une fois encore, ce genre de
situation est le fruit des hauts diplômés des études commerciales qui finissent
chef sans savoir pourquoi ni comment.
Voir la "surpopulation" dans
le bus ayant "obligé" FLIXBUS à refuser des passagers !
Allez on continue...
Avec tout ça, notre estomac
commence à donner des signes de fringale.
Une fois encore, la compagnie
pense d'abord au bien être de ses clients. Pour cela, le chauffeur et son
copilote n'ont certainement pas osé nous déranger avec des informations
inutiles et n'ont absolument rien indiqué quant aux éventuelles pauses détente
/ pipi caca / ou casse croûte. Résultat : aucune pause de ce genre avant
Madrid. Accrochez-vous que nous avons de la route à faire ! Si t'as pas pensé à
apporter un casse croûte et bien t'es baisé ! Je rappelle que nous sommes
partis à 10:30 hs avec une arrivée estimée à 21:00 hs ! C'est quant même beau le professionnalisme!
_ ( le chauffeur) OLA !
_ Votre liste de passagers SVP ?
_ Hombre que pasa ?
_ Vous parlez français ?
_ Que dice ?
_ (le douanier moitié en anglais-
moitié espagnol et un accent bien de chez nous)
Passenger (anglais) Lista (espagnol) do you
comprende ?
_ Hay aqui los papeles del vehiculo ..
_ Non non , the list of passagers
_ Hay Hombre la lista...no hay, Solo en internet!
_ (le douanier) Chef ! Avec la barrière de la langue ça va pas être
simple !
quatres autres douaniers montent à bord.
Chacun essaie de communiquer à sa manière avec les employés de Flixbus.
Sonia me fait des grands signes
et me dit : Vas-y Jean-Luc va les aider ! Toi tu peux traduire!
He Ho , doucement je suis en
vacances ! Laisses -les se dépatouiller c'est leur boulot !
Bon, déçus de ne pas avoir de
liste, les douaniers prennent alors les passeports de tout le monde (
heureusement qu'on était pas nombreux ! ) et vont faire leur vérification.
Après un bon quart d'heure et qu'aucun terroriste ne semble à bord, nous
repartons tranquilou.
Maintenant je reviens sur le côté
"pro" des parties intéressée. Comment est-ce possible que des
chauffeurs faisant la liaison Toulouse- Madrid, ne captent que
"bonjour" en Français ? et de
l'autre côté, comment est-ce possible que des douaniers affectés au contrôle de
la douane Franco espagnole sachent à peine dire OLA ? Et bien vous pouvez me croire, je n'ai rien exagéré.
J'en ai même oublié car je ne veux pas écrire un bouquin. Mais c'est
franchement pathétique !
Nous sommes donc arrivés avec une
bonne demie heure de retard à Madrid. Et si l'on y pense bien, c'est encore une
bourde des rois du management car, les horaires de routes sont si justes, que
le moindre inconvénient se ressent sur le planning. Ils ne pourraient pas
prendre un peu de marge ces abrutis ? Ce serait bénéfiques pour le stress des
chauffeurs et beaucoup agréables pour les clients.
Bon, nous sommes bien arrivés
quand même. Onze euros de taxi et vingt minutes après nous pouvions découvrir
notre hôtel réservé sur Booking.com.
Le gars de l'accueil n'est
certainement pas méchant mais beaucoup moins sympa que ses clients !
_Vous avez la chambre 111
_ Merci..on peut régler
maintenant ?
_ Non non..quand vous partirez !
_ Bon d'accord.
Maintenant entre nous, pour avoir
travaillé 12 ans à la réception d'un hôtel je peux vous garantir que nous
aurions pu régler à ce moment. Sauf que le gars n'avait pas envie de se casser
le cul avec la facture ! Mais, je suis
vache car j'ai demandé exprès pour voir la réaction ! Hé ! Hé ! Hé ! le petit vicieux !
Première impression : chambre
très convenable. Pas spécialement luxueuse, ce n'est qu'un trois étoiles mais
ça va ! Nous posons nos valises et
ressortons aussi sec pour aller manger. Il est déjà 23 heures. Heureusement, à
quelques mètres nous trouvons un restaurant espagnol tenu par des coréens !
Sonia prends un hamburger , pomme
frites et moi une paella valencienne, qu'il ma fallut attendre une bonne demi heure.
Sonia avait fini son plat ( pas vraiment terrible) que moi j'en était toujours
à regarder les mouches voler. La paella
non plus n'était pas terrible mais bon j'avais faim. Le tout pour vingt euros
merci au revoir, nous mangerons ailleurs demain !
Né en 1956,à Lyon, Jean-Luc GOUBET devient dès 1968,artiste de variété (fils de fakir!).
Grâce à cette activité et avec ses parents, il visitera de nombreux pays en Europe, en Extrême et Proche Orient et même l’Australie.
En 1982 toute sa famille s’installe au Paraguay, il y exercera mille et un métiers.
Passionné de l'esprit et du comportement humain, il observe, admire ou critique mais surtout écrit. Il le fait pour comprendre et faire comprendre notre monde. Parfois rêveur, dur, très dur voire sarcastique mais toujours très lucide et avec un brin d'humour !
Voici la liste de ses ouvrages :
Dépendance.
Choisir dépend de notre vie, notre vie dépend de notre choix.
Lorsque l’on écoute le mot dépendance celui-ci est principalement associé aux drogues en général. Nous imaginons déjà un homme ou une femme avec un aspect immonde, ravagé par le vice des stupéfiants ou de l’alcool. Toutefois la “maladie” de la dépendance est bien plus sournoise que l’on pense. Nous pouvons considérer une personne dépendante à partir du moment ou celle-ci se sent “obligée” de réaliser un acte irrationnel. Nous cheminerons du simple tic à l’overdose en passant par l'habitude, la manie, la phobie et le fanatique. Drogué par son stimulant imaginaire, le dépendant n’apprécie plus la vie à sa juste valeur. Seuls l’intéressent les problèmes qu’il se crée de toutes pièces. Sa vie dépend de son malheur alors que son bonheur ne dépend que de lui.
Le véhicule.
Un homme ne sachant pas se contrôler est aussi dangereux qu’un véhicule sans freins !
Dans ce livre, nous essayerons de prendre plus au sérieux la croyance mentionnant la séparation du corps et de l’esprit. L’image reflétée par le miroir n’est que le véhicule. Le conducteur, le moi qui pense et agit, est à l’intérieur. La vie prend alors une route différente. L’esprit doit apprendre à conduire son véhicule, le garer et l’entretenir. Nous comprendrons pourquoi certains roulent à moto et d’autres en Ferrari. Pourquoi certaines personnes sont comparables à un conducteur robot, chauffeur du dimanche, de camions ou d’autobus ! Pourquoi d’autres ne sont que des passagers, autostoppeurs ou piétons. Nous visiterons le territoire au-delà de l’asphalte. Le pays des conducteurs sans véhicule, le pays des âmes sans corps, le pays des morts. Nous roulerons vers le paradis.
But.
Un homme sans but est un homme sans espoir.
C'est un livre avec un but bien marqué et qui devrait servir à autre chose qu'à mettre un ballon dans les filets. Un livre où, même si vous n'êtes pas joueur vous devriez vous sentir sur la touche. Avoir un but reflète une action réfléchie par laquelle nous mettrons notre intelligence dans la direction choisie. Le but est la cible sur laquelle notre esprit se concentre pour arriver à ses fins. Et ce, quelle que soit notre action. De la plus infime à la plus titanesque. Un poil retourné dans les narines, une petite chatouille gênante et… notre index se lève aussitôt « ramoner» les lieux. Cet index bienfaiteur ne s’est pas déplacé pour rien. Aussi idiot que cela puisse paraître… il avait un but. Sur Terre, rien ne bouge sans raison… sans but. Quel est véritablement le nôtre ?
Le secret d'un fakir (HISTOIRE VRAIE)
Les règles du jeu
ESPRIT es- tu là ?
Bien nombreux sont encore les mystères du monde et bien présomptueux est celui qui affirmerait les avoir tous percés.
Pour cette raison même, la plupart des règles de la vie nous sont encore inconnues.
Ce sont les règles du jeu. Mystérieuses et envoûtantes, sans cesse présentes mais insaisissables, elles nous accompagnent tout au long de notre existence terrestre et probablement au-delà !
La frontière de l’impossible recule à mesure que les connaissances avancent et, ce qui était extraordinaire hier est, aujourd’hui, des plus ordinaires.
Toute nouvelle découverte est une véritable explosion. Une simple idée partie du néant, sans poids ni matière, s’étend vers l’infini et dans toutes les directions. Il suffit de trois fois rien pour changer les perspectives de l’humanité toute entière. Il suffit de découvrir ce qui a toujours existé car, « rien ne se perd et rien ne se crée », le modeler à l’aide de notre intelligence et le jeter sur la table. L’utilisation d’une seule carte abandonnée par un mauvais joueur peut faire rebondir le dénouement du jeu. Ajouter une seule connaissance à notre savoir peut contribuer à résoudre les mystères les plus anciens et nous aider ainsi à passer de la sorcellerie à la science et du surnaturel au naturel.
C’est ce que nous tenterons de faire au cours de ce livre. Nous jouerons une carte laissée de côté depuis fort longtemps.
Nous allons jouer la carte de l’esprit.
Les dents de la belle-mère
Mercedes Andalou vit un monde de rêves et d’illusions. Au sens propre et figuré. Son mari, le grand Aldo, magicien sur scène et dans l’âme, l’emmène parcourir le monde. Elle est jeune, elle est belle. Ricardito, son petit garçon l’admire ainsi que les hommes et le reste du monde. Elle est heureuse. Pour elle, il en sera toujours ainsi. Mais la vie est comme un beau spectacle. C’est encore une illusion. Le rideau finit par tomber. Les acteurs vieillissent, la roue tourne. Aldo décide de prendre sa retraite et d’aller planter du café en Amérique du Sud avec Wally, son agent, celui avec qui un contrat avait déjà mal tourné ! …Sa vie de paillettes et de strass, de lumière et d’insouciance, change soudain.Ricardito grandit et rencontre Linda. Maman, sera bien obligée de passer belle-maman !
Les 1001 aberrations de l'intelligence humaine Volume 2
L’intelligence humaine, merveilleuse capacité qui nous permet de créer et d’améliorer notre sort. Nous sommes fiers de cette faculté sensée nous propulser au sommet de l’évolution animale. Mais qu’en est-il vraiment ? L’homme, dans son ensemble, est-il vraiment « intelligent » ?
C’est ce que nous allons découvrir dans ce 2ème volume du même titre où l’auteur, déjà détesté, en rajoute une couche et c’est encore plus meurtrier que dans le premier opus !
ALLO ? L'ALLIANCE ?
Pour des raisons que nous ne dévoilerons pas ici, l’auteur, un « petit » français, se retrouve secrétaire d’accueil dans une « alliance » française d’un petit pays sud-américain.
Avec un humour certain, et il le reconnait volontiers, parfois un peu « cinglant », il nous raconte son quotidien : Ses déboires face aux élèves, aux professeurs et son directeur préféré.
Malgré des situations incroyables, ce livre est le recueil d’anecdotes absolument véridiques et authentiques. Accrochez-vous, ou plutôt décrochez car le téléphone sonne déjà : Allo ? l’alliance ?
1.- Driinnng ! ( le téléphone sonne)
_ Alliance française bonjour.
_ Allô, oui ! Dites-moi, les cours du samedi commencent lundi à quelle heure ?
_ Non madame, ils commencent le samedi !.
_ Ah ! Et les cours du lundi commencent quel jour ?
_ Le lundi madame !
Éditions Book-e-Book
Ben-ghou-bey, mon père, ce fakir .
ISBN 2-915 312-07-9
Ce livre rend un émouvant hommage à un homme un peu particulier…BEN-GHOU-BEY, homme mystérieux aux pouvoirs « surnaturels », homme qui défie les lois de la nature et celles des hommes. A la fois artiste de variétés, guérisseur, et avant tout père de famille, cet homme réellement hors du commun, entraîne les siens parcourir le monde. Une aventure qui commence en France, se poursuit au Moyen et Extrême Orient et se termine au cœur de l’Amérique du Sud. Maître de l’occulte, il étonne son entourage même après sa mort. De son vivant, il avait dit à ceux qui n’y croyaient pas, il l’avait assuré à son fils Jean-Luc, il reviendrait, il ne les abandonnerait pas.
« Ils s’en poseront des questions », disait-il toujours. Aujourd’hui, son fils sait qu’il a tenu promesse.
BEN-GHOU-BEY, un père pas comme les autres…un fakir
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